Et pourtant, elle tourne...
ET POURTANT ELLE TOURNE…
Je me demande si elle me prend pour un derviche tourneur, à me faire ainsi danser chaque matin.
Combien de tours ? C’est selon son humeur…
Un, deux, trois, pas assez , ma foi.
Quatre, cinq, six, encore un peu juste.
Sept, huit, neuf, j’ai un succès bœuf.
Dix, onze, douze… maman, j’ai le blues.
Des fois, ça n’en finit plus. Sa pensée vagabonde et sa ain continue, mécaniquement à m’imprimer son élan. Peut-être est-ce sa prière, qu’elle débite ainsi chaque jour, comme un mantra ?
Chaque matin
elle tourne sur elle-même
cuiller à café
(9 Juillet 2015)