Rien qui m'appartienne
RIEN QUI M’APPARTIENNE
Mercredi
écrit de travers
la fourmi ?
Soigne le tracé de tes lettres, me souffle la petite voix venue de l’intérieur, celle nourrie des silences ou celle de l’ange qui m’est resté à l’âme depuis Noël.
Nouvelle année. La plume — le même stylo, la même encre « bleu sérénité » que l’année dernière —, ripe un peu sur le 2 du changement de décennie. Première rature.
Premier mot de la décennie : MERCREDI. Un petit goût de vacance comme le jeudi autrefois. Première semaine des quatre jeudis de mon temps de retraitée… qui écrit.
Premier jour du premier mois : prendre de bonnes résolutions. La seule que je prendrai et que je suis capable de tenir est d’écrire, de délivrer mes mots en accord avec la moindre brise qui passe, la fragrance d’une belle de nuit avec ou sans lune, avec ou sans pluie…
Premier jour de l’an
la piqûre du moustique
me rappeler quoi ?
Que je suis vivante, que j’ai une peau, des nerfs, des ressentis… Sur Google retrouver ceux du poète Issa.
En cherchant la petite bête, je tombe sur ce haïku :
Rien qui m’appartienne
sinon la paix du cœur
et la fraîcheur de l’air (Issa Kobayashi)
RIEN QUI M’APPARTIENNE
Un beau titre pour mon journal 2020 !
Chant de bulbul
il ne m’appartient pas
je ne lui appartiens pas
(1er janvier 2020)