La musique est partout
LA MUSIQUE EST PARTOUT
Sur l’écran
battement d’ailes perpétuel
dans le ciel : un oiseau
Un envol de colombes. Tempo lent qui fascine. Et mon écriture s’accélère comme si j’avais peur de les voir disparaître de mon champ de vision… crever l’écran et s’enfuir à l’horizon. Réaction d’illectroniste (illettrée en numérique).
Ma tournée électronique commence par une déception : Ce chant du monde promis à mes oreilles puis… « Fermez les yeux, mettez votre casque… »
Ah ! Il faut un casque ? Toujours passer par une connexion, un réseauxsociaux… Moi j’écris à la main, j’écoute la musique sur un CD…
Le papyrus devient papier
Qu’un scribe effleure du calame
Aux mots semés sur mon cahier
Mon stylo donnera-t-il âme ?
Obsolète !
Revenons à la musique, une vidéo qui se met en route toute seule. Merci Ange des illectronistes. 2 min 20 de bonheur.
Arc-en-ciel
un violoncelle me dit
sa musique
Je capte quelques mesures d’un air connu. Sans arriver à le nommer.
Violoncelle encore pour du Bartok cette fois. La musique s’accompagne d’un poème murmuré sans les paroles que je ne distingue pas. Je ne sais pas régler le son de ma tablette. Voilà !
Le chant est sans doute destiné à la vieille dame que l’on voit sur l’écran ; à sa fenêtre. Son oreille ne perçoit pas non plus les notes, de l’autre côté du monde.
(Petit journal de musique 49, 4 mai 2020)