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LE HAÏKU M’A DIT Les jours se suivent et se ressemblent. C’est ce que j’écrivais déjà hier. Du moins, ce que j’ai eu l’intention d’écrire. Et puis, un oiseau, un chat, un moucheron viennent interrompre le rythme des heures lentes et creuses. Parfois un...
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La marchande de fleurs explique Ses capucines en treillis Jalons d’une enfance édénique Vous cascadiez en flots rubis L’orange vif des capucines Estompe la grue, le brouillard. Ces mots que l’espoir illumine Écrire… il n’est jamais trop tard.
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Le crocus bleu du mois d'octobre se prend-il pour un oisillon? Teintes vives ou teintes sobres à chaque fleur son papillon.
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Dans le thym bleu, comme en suspens Une ombre se balance, ronde. Oiseaux, vous réveillez le monde D’un dimanche offert à mes sens.
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échappant au bulbul vorace une orchidée verte a fleuri l'hiver trop long, enfin, s'efface octobre au printemps me sourit elle a fleuri, l'orchidée verte la première fois en trente ans pour l'hirondelle, porte ouverte sa grande maison sans enfant
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Lune d'octobre nimbée d'or robe d'évanescents nuages la lune qui hante nos corps de femmes fleurs, femmes courage
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Faute du rouge cardinal Photographier celui du merle Offrir un sourire amical Lorsqu’à ses yeux, la larme perle
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Un moineau passe à tire-d'aile évitant les murs de béton S'il sortait du livre un dragon... oh! Il se froisserait une aile!
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Ô fleurs fragiles du lastron que mon souffle léger disperse! Trois petits tours et puis s'en vont les mots que ma plume déverse.
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La nuit calligraphie un monde aux larges feuilles de ricin des mots, sans fin j'inscris la ronde sur mon cahier chaque matin
