VOIR OU NE PAS VOIR
Il y a quelques jours, sur le blog d'à côté (link) j'ai zappé, visuellement parlant et, involontairement. Littéralement, je n'ai pas vu les pattes du faucheux sur la fleur....
Peut-être ai-je été obnubilée par le jaune éclatant des pétales ....
Et pourtant le haïku du haisha faisait référence au mouvement des joggers. Et justement, j'avais l'intime conviction de ce mouvement inscrit dans l'image, sentiment resté bloqué au niveau de l'inconscient.
Une expérience similaire alors que je faisais défiler une série de photos, dont une....
Le point de la lune
sur le i du clocher
- je regarde le nuage
Cliché de cliché… Dire qu’il m’a fallu faire défiler les photos une bonne demi-douzaine de fois avant que mon œil ne capte le « cliché » !
Cela m’inquiète un peu. Ainsi, me voilà, moi aussi, victime de ce trop-plein d’images.
Pourtant, je fais attention. J’essaie d’être pondérée dans ma consommation visuelle. Je n’ai même pas la télévision.
Alors, me faire prendre ainsi en plein déni de regard !
Et je me demande ce qu’il peut bien rester d’une image chez ceux qui ne savent que zapper…zapper…zapper.