Vue de dos

Publié le par Monique MERABET

Vue de dos

mes cheveux tout blancs

regardant vers Grand-étang

si vert - cependant

photographe le sais-tu

si j'avais les yeux ouverts?

Publié dans TANKA

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M
Une question que je me suis posée à propos de mes productions de haïkus, donc aussi celles des autres auteur(e)s : le haïku doit se suffire à lui-même (une règle lue quelque part, peut-être sur Temps libres de Serge Tomé) ; alors je me demande s'il est adéquat d'associer une photo à un haïku... Pour ma part, j'ai opté pour le " sans photo ", rien à voir avec le haïga qui laisse un rêve possible au lecteur. Bien entendu, comme toujours, mon questionnement est amical et sans jugement de valeur. Toutefois, a contrario, je constate que Danièle Duteil, Dominique Borlée, et beaucoup d'autres ajoutent une photographie (je l'ai fait aussi), un Daniel Py, un Serge Tomé... ne l'utilisent pas. Pour ou contre ? Oui, l'empêcheur de tourner en rond se manifeste encore pour un minimalisme (smile). Mais c'est la source d'un véritable questionnement. (Note : le lecteur est attiré par une photo)
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M
La photo est là pour attirer le lecteur, c'est sûr! Ce qui dénote peut-être un manque d'assurance certain (de ma part) comme si mon haïku ou mon tanka ne saurait retenir l'attention (smile)<br /> Mais il est vrai aussi que l'image peut occulter la force du texte. J'en parlerai bientôt dans un article sur la force de l'illustration.
M
Blancs ? c'est vite dit !<br /> J'aime ce tanka, mais je préfèrerais m'arrêter à " vert".
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M
Ce serait alors un haïku... n'est-ce pas? Le haïku est fulgurance , le tanka se prolonge par une réflexion. Ici, un souvenir d'une photo montrant une petite fille de dos, assise sur un banc devant la girafe et qui prétendait ne pas avoir vu l'animal. Et elle a fini par déclarer "J'ai pas vu la girafe, je fermais les yeux." Imparable!