Contes de lune rousse
CONTES DE LUNE ROUSSE
Nuit de lune rousse*
trois sorcières et un chat
sur le mur des ombres
… font une sarabande ?
(Sarabande : le mot venu du persan « turban », évoque une danse lente… je l’ai toujours attribué aux sorcières, à cause d’une lointaine assonance avec le sabbat, sans doute)
Nuit du 27 juillet 2018 : une éclipse totale de lune sera visible dans l’Océan Indien. La lune passera au centre de l’ombre de la terre et notre satellite se colorera de roux, lune rousse, lune de sang.
Je ma prends à rêver. Si on était sur la lune à ce moment là, c’est la Réunion que l’on verrait… à condition de posséder un puissant télescope capable de dénicher le caillou dans l’océan. Mon île sous la lune. ressentir déjà sa lumière bénéfique.
Par ailleurs, une lune rouge, martienne, ne peut que donner libre cours aux superstitions, aux légendes, aussi.
Signe prophétique de fin du monde, comme on peut le lire dans la Bible, le Coran ?
Signe de bienveillance du ciel à notre encontre ? La lune devient rouge afin que l’espèce humaine se souvienne de son cœur.
L’Éternel créa l’éclipse afin que les deux astres — le soleil a rendez-vous avec la lune — puissent s’unir
La rencontre entre le soleil symbolisant le christianisme ( ?) et la lune qui représente l’islam (le croissant) rappelle aux humains une nécessaire fraternité.
J’aime bien aussi ce conte africain, plus terre-à-terre qui décrit les éclipses comme chamailleries entre soleil et lune, chacun des protagonistes lançant « de la boue » sur l’autre dans le but de ternir son éclat.
Mais je reste surtout attachée à cette histoire d’une petite fille capricieuse (Douce-Amère ?) qui a le privilège de jouer à la balle avec la lune et qui finit par la briser en la jetant contre un mur. Ce conte qui devait figurer dans un live de morceaux choisis de lecture (ou qui m’a été rapporté par Maman ?), je ne l’ai plus jamais retrouvé.
Ô vous lecteurs, visiteurs de mon blog, si vous avez une piste…
(27 juillet 2018)