Les pourquoi du mois de mars

Publié le par Monique MERABET

Les pourquoi du mois de mars

LES POURQUOI DU MOIS DE MARS

 

Après la parenthèse Nahaïwrimo qui nous a baladés de mot en mot, vavangaj qui m’est habituel, on revient quand même à ces jours du jardin imposant leur empreinte climatique, déterminant leur propre logique, leur questionnement.

 

Bruit de pluie

par l’oriel vient

le soleil

 

Toujours cette pensée flagrante que rien (de bon ou d’agréable?) ne dure. Ni la pluie, ni la lumière… au moment où on les souhaiterait.

Mon haïku de ce matin, est-il désenchanté ? Un poème ne devrait-il pas plutôt réenchanter le monde.

Réenchanter… le terme n’existe pas encore me souligne mon logiciel. Pourquoi ?

Parce que cela n’est pas possible de faire revenir la magie d’un monde épuisé de béton ?

Parce que la Terre est toujours sous l’enchantement de la vie et de la beauté ?

Mon œil ne les voit-il donc pas ? Mon oreille ne les entend-elle pas ? Ah ! C’est tant pis pour moi.

 

Goutte à goutte

entre sommeil et réveil

mon café coulé

 

Louer le ciel miséricordieux qui nous offrit cette brève averse viatique pour nous faire tenir bon encore malgré la chaleur. Les liserons bleus montrent leur envers nervuré. N’est-ce pas assez pour imaginer le bleu lisse à l’intérieur ?

 

Escargots

Ah ! Ces nuages encore

espérer une autre ondée

 

Ce matin j’ai ouvert le livre offert « Fleur d’un jour » (Petite vie de Satoko Kitahara). je suis tombée sur cette pensée de Thérèse de Lisieux :

 

Je ne souffre qu’un instant.

C’est parce qu’on pense au passé et à l’avenir

qu’on se décourage et qu’on se désespère

 

(2 mars 2019)

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