La lune lé gro
LA LUNE LÉ GRO
Au bout de l’impasse
lune en ascension
énorme !
Par-dessus les toits qui se décolorent déjà, sur la toile grise d’un ciel dus soir, la lune est nacelle, emportant nos soucis, les atténuant d’espérance, de résilience. Avec elle, toujours nous redressons la tête, la sortant du fénoir.
Ma photo : on dirait estampe japonaise. Haïjins des antipodes, écriviez-vous sur la lune d’été ?
Pour moi, tendresse et légèreté d’une lune d’hiver doux et clair ; je la guette par-dessus les toits de la ville si calme.
La lune est sphère, perfection issue d’un rêve de mathématicien.
Hier, j’écoutais cette merveilleuse émission sur France-Culture : « Poésie et science se parlent-elles ? »
Sujet de philo. Si j’y avais répondu, j’aurais obtenu mauvaise note, ma réponse ne reflétant qu’une affirmation. Poésie et science, poésie et mathématique sont en harmonie, se complètent, raison et âme de la vie ; il n’y a qu’à regarder…
Nombre d’or d’un arrangement de pétales, géométrie des fils « par-dessus les toits », symétrie des ailes d’un papillon, parabole d’un oiseau en vol, fractale d’un contour de nuage, etc.
Marquant le beau temps
nuage de la Saint-Jean
me fondre en lui
(24 juin 2021)