Le soleil a rendez-vous

Publié le par Monique MERABET

Le soleil a rendez-vous

LE SOLEIL A RENDEZ-VOUS

 

 

La nouvelle année

pour accueillir le soleil

bulbuls du manguier

 

Nouvelle année ? Cette fois, elle est arrivée sans tapage dans mon entourage. Elle s’est épanouie pendant mon sommeil, prête à être cueillie au réveil.

Le coup d’envoi du soleil donné par une photo éblouissante venue d’amie : des arbres, un mur et « le prochain soleil pour la prochaine année ».

Le soleil a rendez-vous avec moi, chaque matin de ma vie.

Le même soleil — 4,6 milliards d’années —, la même Terre — du même âge que le soleil, à quelques centaines de millions d’années près… une paille — et des humains pour greffer au temps une année nouvelle.

2022, toute guillerette ce matin, jour férié, toute baignée de bleu et de brise qui fait chanter les feuilles et qui nous promet températures adoucies.

De quoi oublier le lourd passif de pandémie et de réchauffement climatique. Mon souhait que les terriens ne s’occupent — enfin !— que des vrais et urgents problèmes sans rajouter la misère des guerres, des violences, des exclusions. Vœu de poète. Et d’oiseaux, j’en suis certaine.

 

Bonheur et paix

que disiez-vous ce matin 

bulbuls haut perché ?

 

Citer d’autres poètes pour ne pas se sentir solitaire.

 

 Quand les blés sont sous la grêle

Fou qui fait le délicat

Fou qui songe à ses querelles

Au cœur du commun combat 

(Aragon, La rose et le réséda)

 

 Les amours, les travaux,

Même le chant d’un oiseau,

Ton cœur, mes mots

Font tourner le monde 

(Gilles Vigneault)

 

Poésie. Prophétie. N’est-ce pas ces pensées de poètes qui changent le monde, qui finissent par toucher les cœurs les plus endurcis grâce à leurs mots ? Amour, paix… répétés, scandés, criés, priés, chantés, écrits…

J’écris ton nom  Liberté, Humanité, Beauté.

La poésie est louange à la beauté  qui sauvera le monde 

La beauté, c’est Dieu incarné, renchérit Nijinsky.

Et Verlaine :

 

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là

Simple et tranquille 

Ah ! J’ai gardé mon cahier-journal de 2021, pour la continuité, pour respecter l’unité du temps qui passe, qui nous passe.

Je n’ai pas changé non plus ma façon d’écrire, de m’accompagner des voix de poètes.

 

Mon jardin de Nouvel An

n’a rien perdu de sa foi

 

(1er janvier 2022)

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article