Ciel d'Epiphanie

Publié le par Monique MERABET

Vieille souche/ le tableau du jour/ s'intitule Epiphanie

Vieille souche/ le tableau du jour/ s'intitule Epiphanie

CIEL D’ÉPIPHANIE

 

Épiphanie

bout de galette en partage

avec les chats

petits coups méfiants de langue

aimez-vous la frangipane ?

 

Fatigue des jours si chauds. La nuit passée m’a laissée lasse. Que fait la lune ? Que dit mon horoscope ? Je mangerai du poisson ce midi.

Comme il est reposant le ciel gris de ce dimanche ! Sur le toit du garage, la pluie de la nuit a formé une mare. J’imagine piscine pour oiseau

 

Éclaboussement

la flaque près du baro

ébats d’un moineau

 

C’est à peu près la teneur de ce qui fut mon premier haïku (presque) réussi. Et je m’étais émerveillée que mon regard se porte maintenant sur ces petits riens de la vie. À l’école du haïku, la première leçon est d’être attentif, de reconnaître à chaque manifestation de vie, la même importance.

Les oiseaux viendront sans doute faire trempette, plus tard… ou quand j’aurai le dos tourné, les petits coquins ! Pour l’instant, ils répètent aux alentours la symphonie du Bain des oiseaux en Joie majeure.

 

Mon Dieu, voici venir la fin du jour

Et les oiseaux chantent encore

 

Poème impromptu qui m’est venu hier en refermant les volets sur un commencement de pluie. Au matin, je pourrai cueillir rosée en herbe.

Je suis fatiguée. Et alors ? En quoi cela devrait-il déteindre sur mes mots, sur mes pensées ?

Que le ciel soit bleu ou gris, les fleurs ne portent-elles pas d’aussi vives couleurs ?

 

Ciel d’Épiphanie

joie des fleurs et des oiseaux

à l’unisson

 

(7 janvier 2024)

 

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A
Et mon haïku d'Epiphanie parle aussi d'oiseaux, d'un rouge-gorge...<br /> Bisous d'isabel
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