La fin des belles de nuit

Publié le par Monique MERABET

Feignant d'ignorer/la fin des belles de nuit/cerises de mi-août

Feignant d'ignorer/la fin des belles de nuit/cerises de mi-août

LA FIN DES BELLES DE NUIT ?

 

L’hiver a eu raison des belles de nuit

Qui poussent derrière la maison.

Tiges cassées feuilles racornies

J’avais oublié leur morte saison.

 

Merveilles du Pérou mirabilis jalapa…

Au pays d’Eldorado je suis allée.

Mé la pa l’or moin la vnu rode la

Juste une civilisation passée.

 

Noms de villes de sites : me revient Machu Pichu

Et puis bien sûr le lac Titicaca…

Las ! je confonds Quito et Cuzco… Copacabana ?

Ma mémoire a failli temps évidant ses trous.

 

Le chat roux prend posture littéraire

Assis sur mon cahier pour faire sa toilette.

Un véritable ami qui a tout pour me plaire ?

Ah ! C’était pour atteindre le bol de croquettes.

 

Au soleil du mur scintille une mouche

Chaque jour la même ? Combien de temps vit-elle ?

Point d’éternité sa présence me touche

Aujourd’hui j’ai goûté premières mirabelles.

 

Ma journée repose sur d’infimes objets

Muses que tour à tour j’agrée ou je maugrée

Puis « that’s all folks » tout le monde descend

La vie est là.  Simple et tranquille cependant.

 

(14 août 2024)

 

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