Une touche de parfum

Publié le par Monique MERABET

Une touche de parfum

251016

 

UNE TOUCHE DE PARFUM

 

Lettre du matin

une touche de parfum

unit nos jardins

 

Senteur de jasmin ou de fleur de cerisier ? J’hésite, médite…

Quelques pas de plus me permettent de découvrir buis de Chine en épanouissement. Pour les abeilles d’ici, pour les abeilles de Plouy, pour tous ceux qui savent ressentir avec les yeux du cœur.

 

Plafond du salon

un petit rond lumineux

tout palpitant

 

Volatilité d’une fragrance.

Quel réseau de réfractions, de réflexions, a emprunté une lueur émise de je ne sais quelle source ? Sujet d’un problème d’optique pour physicien débutant.

Koman nou l’arivé, tousa nu koné pa

 

Cela me rappelle ces ombres qui apparaissent sur le mur près de l’entrée de la maison, au crépuscule et qui ne correspondent pas aux végétaux alentour. Les ombres et lumières se manifestent souvent sous des avatars surprenants.

Et ces fleurs qui poussent parfois à la surface du café, quel souffle les a révélées, les a faites émerger du plus sombre du breuvage : tour de magie d’une cuiller.

Que savons-nous, sinon un reflet des choses, des phénomènes. Juste la part accessible aux sens qui ressentent avec les yeux du cœur

Ainsi, chaque matin, le jardin se met en mode expansion à mesure que je découvre les plantes, les unes après les autres, que je leur ouvre perspective. Alors, mon jardin de quelques ares, devient immense, débordant de la clôture ; ceux qui n’ont jamais pris le temps d’en saisir toutes les merveilles, ne comprendront jamais le jarlor de rêves enfouis là, prêts à émerger de terre, ni l’essence marronne d’un subconscient endémique.

Écouter la brise ou les oiseaux. Y a-t-il un nid dans le margosier frissonnant de ses odorantes fleurettes lilas ? Lilas d’Inde, buis de Chine, nos végétaux sont à notre image de békayèr la boté in pè partou.

 

Rentrée pour la nuit

sans savoir où est la lune

respirer le buis

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