Flou, flou, flou...

Publié le par Monique MERABET

 

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PAS MÊME FLOUE

 

 

 

Le vent dans la macro

l’autofocus obstinément

revient à « Sports »

 

Au final, la grappe de jolies petites fleurs roses que je visais, n’a laissé aucune trace sur ma photo… pas même floue.

Le flou –artistique ? -, j’aurai compris : c’est la marque du mouvement ; la piètre photographe que je suis connaît bien les conséquences du « bougé ».

Mais aujourd’hui, de toute façon, toute velléité d’immobilité était vouée à l’échec. L’alizé du bord de mer soufflait si fort qu’il ne pouvait qu’affoler mon modeste appareil.

Et puis, rêver de fixer une image du vent, relève de la même illusion que de vouloir attraper le temps… ou de voir venir le printemps.

Quant au haïku ! Chimère de poète qui s’imagine retenir l’instant présent dans son  gob*, trois brins tissés d’une poignée de mots…

 

*gob : piège en créole

Publié dans Echanges entre blogs

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M
<br /> Je ne sais pas pourquoi cette expression est venue spontanément faire de la fin de ma phrase un lapsus mais je l'aime bien aussi !<br />
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M
<br /> Pardon !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vanité des vanités, tout n'est que vanité et poursuite du vent !<br />
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M
<br /> <br /> Euh!J'ai bien aimé ta version "poussière de vent", Patricia. Peut-être est-ce ce qui est resté sur ma photo, finalement.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Vanité des vanités, tout n'est que vznité et poussière de vent !<br />
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M
<br /> Qu'importe l'image si la sensation persiste en soi.<br />
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M
<br /> <br /> Une version inédite de "Qu'importe le flacon,pourvu qu'o ait l'ivresse!" Je prends.<br /> <br /> <br /> <br />