Flou, flou, flou...
PAS MÊME FLOUE…
Le vent dans la macro
l’autofocus obstinément
revient à « Sports »
Au final, la grappe de jolies petites fleurs roses que je visais, n’a laissé aucune trace sur ma photo… pas même floue.
Le flou –artistique ? -, j’aurai compris : c’est la marque du mouvement ; la piètre photographe que je suis connaît bien les conséquences du « bougé ».
Mais aujourd’hui, de toute façon, toute velléité d’immobilité était vouée à l’échec. L’alizé du bord de mer soufflait si fort qu’il ne pouvait qu’affoler mon modeste appareil.
Et puis, rêver de fixer une image du vent, relève de la même illusion que de vouloir attraper le temps… ou de voir venir le printemps.
Quant au haïku ! Chimère de poète qui s’imagine retenir l’instant présent dans son gob*, trois brins tissés d’une poignée de mots…
*gob : piège en créole