Le chrysanthème de Noël (V)
V
Le bœuf, fataliste, haussa les épaules et entreprit d’atténuer l’amertume des paroles de son compagnon :
« Allons petite ! Ne te laisse pas impressionner par le discours de ce grincheux. Tu sais, il suffit parfois de l’offrande d’un sourire, de quelques brindilles de solidarité pour réchauffer de miel le gris des journées. Et l’on peut, sereinement, continuer à chanter avec ferveur la douceur de cette nuit sacrée. »
(Monique MERABET)