Le ménage de Monique
FAIRE LE MENAGE
Les corvées ménagères resteront toujours à mes yeux, une activité annexe, superfétatoire. Appuyée à mon balai, je médite : comment sommes nous arrivées à nous laisser ainsi piéger ?
J’essaie de rester concentrée sur ma serpillière (super absorbante qui nettoie tout en un tournemain.. Menteurs !)
J’essaie de ne pas penser à tout ce qu’il y a d’agréable à regarder, à écouter, à créer…
Heureusement, mon grand ennemi le temps vient à mon secours, à son insu. Je feins de m’étonner : « Déjà 11 h ! Ah ! Il est grand temps de m’arrêter »… même si je n’ai rien fait.
Clin d’œil à l’horloge
encore un quart d’heure
pour un haïku
Chère BlogB.
Toi qui (j'imagine) joue en virtuose du balai et de la serpillière, ne vois aucune moquerie dans mon billet d'humeur d'aujourd'hui.
Mon incompatibilité avec ce genre de corvées est certainement dû à un manque évident de motivation. si j'avais, comme toi, une chambre d'enfant à préparer, je danserais (sans doute), aggrippée à la hampe de ce cavalier qui m'entraînerait dans les moindres recoins à la chasse aux "moutons" gênants.
Le Petit Prince qui viendra s'y sentira heureux et te demandera bientôt:
"Dessine-moi un mouton"... un vrai celui-là.
BlogM.
PS: Pour me faire pardonner, j'ai voulu t'offrir une peluche. Mais tu me croiras si tu veux, je n'ai pas trouvé de mouton... Tu as trop bien nettoyé.