Nativité
Noêl 2009,
L'école en vacances
en façade un père Noël
s'est pendu
Cette année, dans nos rues, plus rien ne vient rappeler que la Fête de Noël tire ses origines d'une naissance venue bouleverser le monde: celle d'un certain Jésus.
Partout de sanglantes silhouettes hantent les trottoirs, les magazines, les façades des maisons. Les vendeurs se mettent au diapason, arborant un ridicule bonnet rouge.
Partout ces étalages indécents de jouets stéréotypés (ma Barbie fait clip-clip-clip), de "boustifailles" industrielles, de paillettes pour aller danser-é-é-é...
Tout est fait pour effacer (ou recouvrir?) la moindre trace de sacré, de spiritualité de notre Société consumériste.
Moi je rêve toujours d'un Noël comme d'une fête intime d'espérance et de Paix.
Les rues en fête
fredonner Sain-ain-te nuit
aux pèrenoëls
(Monique MERABET)
Et si vous voulez bien faire un petit bout de chemin dans mon Noêl à moi, voici cette
NATIVITE
Dis-nous, Marie, quelles furent tes pensées
Toi la plus sage des jeunes fiancées
Quand cet ange mystérieux t’a appris
Pour quel don tu avais été choisie ?
As-tu songé alors aux commérages
Dont tu serais victime au village ?
T’es-tu demandé avec anxiété
Si Joseph voudrait encore t’épouser ?
Malgré le grand trouble qui t’a saisie
Sans hésiter, tu as dit Oui.
Marie, qui t’a donné si grande foi
Rayonnant en Magnificat de joie ?
Qui a permis que tu croies aux merveilles
Au cadeau d’une grâce sans pareille ?
Ton enthousiasme effaça tous les doutes,
Aplanit les obstacles de ta route.
Ta cousine Elisabeth, t’accueillant,
Rendit hommage à ton amour confiant,
Te proclamant Bienheureuse, te bénit
Toi l’humble servante… comme tu dis.
Dis-nous Marie, qui t’a rendue si forte
De l’immense conviction qui t’emporte
Pour supporter avec tant de courage
Les rigueurs d’un si pénible voyage,
Sans t’étonner accepter la venue
De ton fils en ce lieu incongru ?
Comme s’il était normal lors d’une naissance
De n’avoir qu’âne et bœuf pour assistance.
Les paroles divines se sont accomplies :
Simplement, tu as donné la vie.
Marie, n’as-tu vraiment eu nul chagrin
Lorsque tu as compris que le destin
De cet enfant porté dans l’allégresse
L’éloignerait trop vite de ta tendresse ?
Á peine emmailloté et couché dans la crèche,
Les anges et les étoiles, dans la nuit fraîche,
Ont guidé au seuil de l’obscure étable
Simples bergers, mages vénérables
Pour saluer l’arrivée d’un Messie.
Toi, en silence, tu réfléchis.
Merci Marie, car tu nous a offert
Chaque année, depuis plus de deux millénaires
Comme un petit frémissement de paix
Afin d’embellir notre humanité.
Les anges ne viennent plus, hérauts de joie,
Nous réveiller de leurs alléluias
Mais au retour du solstice de Noël
On se sent un instant plus fraternel
Et refleurit un rêve d’harmonie.
Pour cet espoir, merci Marie.
Monique MERABET
.. et un petit aperçu de ma crèche
JOYEUX NOËL!