S.O.S Banian (4)

Publié le par Monique MERABET

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Quelle hypocrisie! Je relève dans cet article "l'arbre concerné n'est pas protégé"!!!!!!

Non les arbres de nos villes ne sont pas protégés; il n'y a aucune loi qui empêche l'emploi meurtrier des tronçonneuses.

Franchement, tant de mauvaise foi fait peur! Il faudrait peut-être une loi aussi pour obliger les "maîtres du monde" à se faire greffer un coeur, et un petit chouïa de sensibilité.

 

pour un multiplex...

la dernière séance

du banian programmée?

 

"Quand l'homme aura fait tomber le dernier arbre, contaminé le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson, il s'apercevra que l'argent n'est pas comestible."

dit un proverbe indien.

 

Alain Serres s'est inspiré de cette sage pensée dans un album Jeunesse "Quand nous aurons mangé la planète" paru en 2009 dans la collection Rue du monde.

Et pour terminer sur une note moins triste, cette chronique du banian sacrifié, j'extrais de l'album ces mots d'espoir:

 

A moins que ce jour-là, il ne reste quelque part sur la terre , caché au fond d'ue grotte, un enfant...

 

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(Monique MERABET)

Publié dans ARBRES

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M
<br /> Je viens de prendre connaissance de l'ensemble des articles "SOS Banian" et je suis consternée ! C'est abominable de faire ça ! Les architectes et différents ingénieurs sont capables de multiples<br /> prouesses à partir du moment où elles sont inscrites dans leur cachier de charge ! Je suis certaine que si on leur avait demandé d'intégrer les arbres en question dans le projet de constructions,<br /> ils auraient trouvé une solution pour les intégrer. C'est inhumain d'ôter la vie à des vénér-arbres porteurs non seulement de vie, mais encore de mémoire et d'histoire.<br />
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M
<br /> <br /> Oui c'est inhumain, Patricia! Mais un homme muni d'une tronçonneuse perd beaucoup de son humanité. C'est n peu comme un homme muni d'une arme.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> À vous lire, Marcel et Monique, et à constater le peu de cas qu'on semble faire dans vos municipalités respectives des arbres matures, je me félicite de vivre dans une ville (une métropole ! ) où<br /> l'on protège les arbres : pour en abattre un, on a besoin d'un permis de la ville, et il n'est accordé que si l'arbre est malade et constitue un danger pour une habitation ou les humains. Par<br /> ailleurs, la ville de Montréal se soucie de la santé de sa "forêt urbaine" et réalise un plan pour augmenter "l'indice de canopée".  Voir ici, très intéressant !<br />
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M
<br /> <br /> Vive le Québec!<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> J'ai vécu pareil drame. Un nouveau voisin nous a fait abattre trois beaux arbres de 35 ans d'âge tout simplement parce qu'ils étaient porteurs d'ombre sur sa nouvelle propriété. Conclusion : tout<br /> un peuple d'oiseaux et de pipistrelles disparus !<br />
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M
<br /> <br /> Et mavoisine a fait couper son vénérable manguier parce que... il ya trop de feuilles qui tombent sur son beau béton.<br /> <br /> <br /> Chez moi, les feuilles restent au pied de l'arbre, dans l'herbe. C'est fait pour ça, non?<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> sur l'arbre<br /> <br /> <br /> laissé pour mort<br /> <br /> <br /> un bourgeon<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> In 'Trois feuilles sur la treille", Janick BELLEAU, Danièle DUTEIL, Monique Mérabet, Ed. L'iroli, mars 2012<br /> <br /> <br />  <br />
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M
<br /> <br /> Merci Danièle<br /> <br /> <br /> Oui, tant qu'on n'aura pas bétnné le dernier arbre, nous pouvons nous émerveiller de ces renaissances.<br /> <br /> <br /> une fleur<br /> <br /> <br /> elle vit, elle meurt<br /> <br /> <br /> je revis<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Aussi triste que cela puisse paraître, il semble bien que la planète, après la disparition des humains (qui sont manifestement la seule espèce connu capable de détruire sa propre niche écologique<br /> et ainsi scier la branche sur laquelle elle est assise) - après la disparition de l'humain, donc (qui ne saura pas tarder, au rythme où "progressent" les choses), la planète s'en remettra<br /> parfaitement.<br />
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M
<br /> <br /> Tu exprimes là le fond de ma pensée, Monika... "Aussi triste que cela puisse paraître"<br /> <br /> <br /> Mais nous ne sommes que de passage et la planète ne nous apppartient pas.<br /> <br /> <br /> <br />