Sans toit ni moi...
(Monique MERABET)
L’Autre
que j’ai rencontré
vomissant sa misère
sur un coin du trottoir,
l’Autre
que j’ai croisé sans le voir
bonne conscience en visière :
Pouah ! un ivrogne puant !
l’Autre
à qui je n’ai su offrir
qu’une muette compassion
l’Autre
à tourmenté toute ma nuit dernière…
Il s’en est fallu d’un grain de hasard
d’un soupçon de poussière
pour que cet Autre
ne fut moi.
Ce poème pour dénoncer l'indifférence d'une société qui rejette impitoyablement les sans-abris, les exclus.
Ce poème surtout pour l'espoir de toutes ces bonnes volontés qui s'unissent afin de rétablir un peu d'équité. Voir l'article de Brigitte sur son blog:
http://brigitte.lascombe.over-blog.com