L'oiseau de rêve
L'oiseau coloré de mon rêve plumage ras de faux quetzal Douceur d'un hiver qui s'achève à quand ta pourpre, cardinal?
L'oiseau coloré de mon rêve plumage ras de faux quetzal Douceur d'un hiver qui s'achève à quand ta pourpre, cardinal?
Des gouttes perlant au balcon au réveil, mes yeux se réjouissent Oh! belles-de-nuit sans façon votre eau dégoutte sur mes cuisses
Regarder les oiseaux s'ébattre écouter leurs chants ce matin quand ton cœur a cessé de battre dans la nuit, parfums du jasmin
longue à s'ouvrirf l'amaryllis longue à s'ouvrir dans la fraîcheur de Juin, bourgeonne que tu es longue à revenir réconforter ces jours d'automne !
L'orchidée déplie une à une les corolles d'un semainier mes koins de mots, lune après lune aux pages du calendrier
Avec cette herbe que j'arrache les liserons s'en sont allés ne jamais jeter - oh la vache! - avec l'eau du bain, les bébés Lorsque le soleil l'auréole la fleur mauvit en camaïeu ô liseron, sans ta corolle le ciel serait-il aussi bleu?
effleurer de mes doigts raidis une corolle de lumière la belle de lune me dit que je suis comme elle, éphémère
Le chat qui, au jardin repose rêve qu'il pond la mangue d'or. Amis, craignons, entre autre chose de réveiller le chat qui dort.
Sur le fil, un clignotant bouge cardinal contre le vent dans ma boîte, enveloppe rouge je ne sais ni d'où ni quand.
la feuille de mûrier étale ses ors sur l'herbe du verger goûter jusqu'au dernier pétale la rose longue à se faner