Transfiguration

Publié le par Monique MERABET

Transfiguration

TRANSFIGURATION

 

 

 

Transfiguration

l’arc-en-ciel se perd

dans la lumière

 

Et chaque teinte vue est la résultante de l’absorption des autres fréquences. N’est-ce pas merveilleux ?

Le rendu d’une nuance est dû à la structure même de la matière, à l’arrangement de ses atomes. N’est-ce pas magique, fabuleux ?

Transfiguration du visage lorsque la joie devient son essence.

 

Le tissu grossier

de l’informe robe bleue

lumière d’un regard

 

La religieuse rencontrée à Nazareth au visage lisse de silence et de plénitude. Je ne l’ai jamais oubliée.

Marque de la flamme qui nous embrase, venant de l’intérieur. Rayonnement qui sait si bien clamer sa passion, son amour, au lieu de se confiner dans les antres sombres de la haine, de la rancœur, de l’hostilité.

 

Passer la barrière

des premières jonquilles

le printemps est là

 

Le printemps prend toujours ses habits de fête pour se présenter à nous, réchauffer nos âmes grises des hivers trop nus, des épidémies, des guerres…

 

Nuit rouge et bleu

comme un tableau de Paul Klee

regard sur le monde

 

L’obscurité transfigurée elle aussi quand la lune entre en plénitude, semant ses feux follets jusque dans ma baignoire. Rêves en surbrillance.

 

Dans l’œil du cyclone

le son clair d’une flûte

souffle sur tes peurs… (poème tweeté de Dora Libellule)

 

La musique aussi est transfiguration. Comme toute forme d’art transcendant la matière, les couleurs, les mots.

 

« Ce qui a vraiment un sens dans l’art, c’est la joie. Vous n’avez pas besoin de comprendre.

Ce que vous voyez vous rend heureux ? Tout est là. » (Constantin Brancusi)

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