BALADE AU JARDIN DE L'ETAT (III)
Heureusement, en s’éloignant de l’axe central, il reste suffisamment de hautes futaies, de troncs noueux, de robustes branches torturées pour imprimer aux pensées l’élan vers le ciel.
Le sang-dragon
sait-il encore son âge ?
- prêt pour la photo
(Monique)
(Photo de Monique)
Parfois d’étranges associations, essences accolées qui jouent à « Je te tiens, tu me tiens » par les racines.
L’arbre tortillé
s’envole vers les nuages
- avec son ami
(Pierrick, 10 ans)
(Photo de Monique)
Á l’ombre des espèces vénérables, les petits bassins circulaires ont gardé leur charme d’antan et le vert de la vie dans leurs eaux.
Frémissement -
les ronds dans l’eau
des nénuphars
(Monique)
D’un mouvement vif, on voit se faufiler les taches rouges des poissons chinois et, au fil de l’eau,
Voilier majestueux Nénïfar dann ron
poussé par le vent l-ti guiguine bato lo fëy
- le petit bassin i sar tanponé
(Jennifer)
(Monique)
La même image. Deux regards.
(à suivre)