Octobre à la petite semaine (6)

Samedi, dimanche,

Nouveau matin

retrouver le goût ambré

du café

Celui de ce dimanche vient d’Éthiopie. Humer… le goût de l’odeur. Le goût aussi de quelque chose de lointain, d’ailleurs, d’un pays qui a gardé tous ses mystères de Royaume de Saba, d’Arabie heureuse que l’on ne sait pas bien situer : n’était-ce pas le Yémen ?

Synesthésie mêlant conscient et inconscient, présent et passé. Qu’importe ! Aujourd’hui, suite de paysages blessés, défigurés. Populations martyrisées… la guerre, la guerre, toujours et nos armes à essayer.

Et après, quand on aura exterminé toute forme de vie ? Messieurs, Mesdames les Présidents, n’aimez-vous pas vos enfants, ne savez-vous pas comme la plus simple fleur est splendeur, irremplaçable, comme elle peut nous émouvoir ?

Hier, j’ai signé la pétition pour conserver un peu de territoire aux tigres du Bengale. Qu’il est impressionnant sur la photo ! Frissons… Si loin de moi.

Plus proches, les fleurs de la Toussaint et le petit mot tweeté aux chrysanthèmes blancs :

Merci pour les fleurs

éphémère métaphore

de pérennité

Le tercet de Dora Libellule me fait mieux comprendre la symbolique de ce geste pieux : fleurir les tombes.

Je ne vais plus visiter les cimetières. Cependant…

L’odeur des frangipaniers

me revient à la Toussaint