Le blog de Monique MERABET

LES MOUTONS DU SUBCONSCIENT Depuis la lune Moman ! bann zéstratérèss i vèy anou Peut-être sont-ils encore là à lire par-dessus mon épaule mes premiers jets, mes brouillons. Écrire un journal, c’est un peu faire le ménage chaque matin : un coup de balai...

APPRENDRE ET DEVENIR OISEAU Tôt levée un jour après l’autre fanm doboute Être femme… cela mérite-t-il une fête ? Une vraie fête, pas ce cache-misères de « droits des femmes » ; les lois sont toujours tournées vers les paiements des pensions alimentaires,...

DANSE AVEC LA NUIT Danse avec la nuit ces ombres qui se dessinent aux volets fermés Rêver d’être une fleur qui danse, une fleur qui s’ouvre avec la nuit, une fleur qui s’endort aux derniers rayons. Vivre au rythme des astres, sans montre. Regarder le...

IMPRESSIONS DE SAMEDI Comme un haïku qui passe et nous laisse légèreté Par la grâce d'un haïku, le duvet de l’oreiller de Blandine m’effleure au réveil. Mon distique pour lui répondre. On nous avait annoncé « beau temps » mais la couche nuageuse ne semble...

EN SUIVANT LES FLORAISONS Défilé en blanc Mardi-gras décalé pour cause de guerre parfums un instant plus âcres d’orchidées « petit pigeon » Et le mercredi des Cendres, déjà. Nous entrons en carême. Chaque année les fêtes religieuses de mon enfance marquent...

DES NOUVELLES DE FÉVRIER Passants de la ruelle ils n’ont laissé aucune trace au gravier Février vient de s’achever. Le mois du NaHaiWriMo (écrire un haïku par jour sur un thème donné), tour du monde en 28 jours — et un peu plus de haïkus — puisque le...

LANDMIN KOUDVAN (Lendemain de coup de vent) Fin d’alerte rouge entendre à nouveau grondement des ravines La nuit encore ballotée dans la nacelle du vent, de la pluie : bourrasques, grains, rafales. Deux jours, deux nuits, les volets clos. La maison semble...

MAMAN, Y A UN CYCLONE DERRIÈRE LA PORTE… Les feuilles s’agitent sans changer de position alerte rouge Commencer pour de bon ce journal de février. L’amie me l’a souhaité « doux »… comme le haïbun de miel que je vais écrire pour elle. Mais comment s’éclaircir...

DISTIQUE À LA MARGUERITE Sérendipité le bleu du ciel a suffi bord du lac je suis Au pied du plant de marguerite folle, sur un minuscule îlot d’humus des forêts, s’est élevée une ombrelle de champignon… si finement ciselée, diaphane, aérienne, éthérée…...

CHATOUILLIS Alors monte un rire ravi d’enfant Terminer un bonsaïku. En fait, lui donner une assise. Paradoxe de la lecture du haut vers le bas. Niveau juste au-dessus du mien, le haïku de ma co-autrice évoque les princesses-grenouilles des contes russes....