Et Viva Doria!
Trop-plein d’émotions
avec le bac – dimanche
pour moi, pas de Finale
Pur produit de ma mauvaise foi, mon haïku. Franchement, la finale de la Coupe du Monde de Football, je m’en balance…
Á vrai dire, le foot ainsi d’ailleurs que tous ces soi-disant sports qui consistent à courir après un ballon, voilà qui ne m’a jamais intéressé. Pis même, de mes années Lycée, j’ai gardé une solide inimitié contre toutes ces vaines « batailles » autour d’une boule de caoutchouc. Dans quel but ? Je n’ai jamais compris.
Les profs devaient user de menaces pour que je consente à me mêler – du bout des pieds- à cette cohorte de jambes courant en tout sens avec acharnement. Moi je suis d’un naturel partageux et je cédais volontiers la baballe à qui avait envie de lui taper sur la tête pour la faire rebondir… dribbler? C’est pas comme ça qu’on dit ?
Je réalisais assez facilement l’exploit de « marquer contre mon camp » comme ils disent. Mais justement, je n’avais pas de camp : toutes des copines, que je me disais ! Copines que je remercie vivement car personne ne voulant de moi dans leur équipe, je me retrouvais assise sur le muret à laisser vaguer mes pensées…
Aujourd’hui, à l’âge mûr, j’ai acheté mon premier ballon de foot (un vrai de vrai, noir et blanc avec des hexagones) un peu réduit chez les jivaros il faut bien l’avouer... taille adaptée à la chienne Doria.
Arpèges d’oiseaux
Doria suit tous les rebonds
de la balle
Moi je lance. Elle, elle court après et la ramène la plupart du temps. Tiens ! il y a longtemps que je ne l’ai pas revue la baballe… Ce n’est pas trop grave. Doria s’amuse autant à gambader après un débris de pot (en plastique, bien entendu !)ou une vieille brosse à vaisselle…
Doria et moi, nous formons une belle équipe. Et c’est toujours elle qui gagne. Je suis contente.
Lancer de baballe
Doria plonge dans l’herbe -
un lézard…